Malgré le confinement, la nécessité de se protéger d’un conjoint violent est une dérogation et la fuite ne sera jamais reprochée aux personnes qui se protègent ou protègent leurs enfants
En cette période de crise sanitaire importante, le confinement est obligatoire.
Il est interdit de sortir de chez soi, sauf dérogation.
Il est conseillé de fuir en cas de violence.
La nécessité de se protéger d’un conjoint violent est une dérogation et la fuite ne sera jamais reprochée aux personnes qui se protègent ou protègent leurs enfants.
Alors qu’il est à craindre une recrudescence des violences familiales, les associations de défense des victimes et de solidarité aux femmes restent à l’écoute et ont, pour certaines, ouvert leur standard téléphonique sur de plus larges horaires.
Rappelons que même dans cette période de confinement la règle c’est l’éviction du conjoint violent.
Si les tribunaux sont fermés pour les affaires courantes, ils demeurent ouverts pour les situations d’urgence telles que les violences intrafamiliales.
Les ordonnances de protection continuent d’être délivrées à l’encontre des conjoints violents. Celles-ci permettent d’évincer le conjoint du domicile conjugal, de le contraindre à respecter une distance ou d’entrer en contact avec vous selon les situations.
Les avocats demeurons à votre écoute et parfaitement disponibles pour rédiger en urgence des demandes d’ordonnance de protection que nous soutiendrons devant les juridictions compétentes en quelques heures.
Nous sommes également présent pour échanger avec vous, sur les questions, les doutes que vous pouvez avoir quant à l’attitude à adopter, si sans passage à l’acte, vous vous sentez en danger vous sentez un danger pour vos enfants.
Les violences ne doivent pas nécessairement être physiques pour exister, les violences psychologiques sont tout autant dévastatrices.
Des aides existent, il faut en parler.
Les gendarmeries et commissariats de police restent ouverts et continuent de prendre des dépôts de plainte et mains courantes par les personnes victimes de violences qu’elles soient physiques ou psychologiques.
Ils ont l’habitude et seront bienveillants. Votre avocat peut vous accompagner dans cette démarche en tant que de besoin.
Les numéros d’urgences que vous pouvez faire en cas de violences
• Le 17 : la police
• 3919 : plateforme pour aider les violences faites aux femmes
• Le 119 : le numéro pour les enfants maltraités
Les avocats sont là pour vous aider.
Portez-vous bien.